
Résumés de quelques romans
Le Château des rentiers (Agnès Desarthe)
Rêvant d’un espace communautaire où bien vieillir entre amis, Agnès Desarthe se remémore l’immeuble de ses grands-parents maternels, sis à la rue du Château des rentiers, dans le XIIIème arrondissement de Paris. Hâvre de paix pour retraités juifs, cette tour de Babel emplit l’enfance de l’auteure de voix passionnées, de chansons yiddish, d’odeurs de pâtisseries slaves et de tendresse partagée.
L’été où je suis devenue vieille ( Isabelle de Courtivron)
« On est capable de parler de vieillesse que si toute jeunesse n’est pas morte en soi ». Isabelle de Courtivron livre un récit intime, sans fard, qui parlera à des milliers de femmes. Elle interroge le vieillissement au féminin, dans une société où les inégalités entre hommes et femmes se jouent à tous les âges. Elle montre cette étape de l’existence sous un jour nouveau, et permet aux lecteurs de la vivre par anticipation.
Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)
Interrogeant notre rapport au sauvage, Clara Arnaud offre une plongée saisissante, minutieusement documentée, dans la vie pastorale moderne. Elle signe un roman sensuel, immersif et tellurique, célébrant la beauté de la montagne sans taire sa violence.
Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière (Raphaëlle Giordano)
Henriette n’a pas que son prénom de décalé. Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent d’architecte d’intérieur, qu’elle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter d’elle-même. Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable…..
Les instants suspendus (Philippe Delerm)
Recueil de textes courts, petits écrits sur des sujets simples dont Delerm a le secret : on flâne, le nez en l’air, on savoure le moment présent et on se dit que la vie est belle quand on la regarde de plus près.
Une journée de chien (Sander Kollaard)
En ce samedi matin d’été, à peine éveillé, Henk rassemble les pièces du puzzle de son existence bien ordinaire. A cinquante-six ans, encombré d’un embonpoint qu’aucun footing ne parvient à éliminer, il aime à se définir comme un homme réfléchi. Infirmier dans un service de soins intensifs, ce divorcé sans histoire est désormais en ménage avec Canaille, son vieux chien. Mais aujourd’hui, des événements, à première vue anodins, viennent raviver ce qu’il croyait éteint : le désir de s’émerveiller, de se lier et d’aimer….
Malgré nous (Claire Norton)
Un roman qui nous happe du début à la fin. On se laisse porter par les personnages très attachants et une histoire qui nous réserve bien des surprises et de nombreuses émotions. On a tous en nous une part de Théo ou de Maxime, de par leurs failles, leur amour, leur amitié et leur force au travers des épreuves de la vie, du quotidien.
Le Passeur de livres (Carsten Henn)
Un vieux libraire, chaque soir, livre à ses clients qui ne peuvent plus se déplacer à la librairie, les ouvrages qu’ils ont commandés. Une petite fille va décider de l’accompagner dans ses tournées et ces deux êtres attachants vont s’apprivoiser au fil des pages, faisant de ce roman « feel good » une ode à l’amitié, à la solidarité et à la lecture.
Pauvre folle (Chloé Delaume)
Dans toutes les histoires d’amour se rejouent les blessures de l’enfance : on guérit ou on creuse ses plaies. Pour comprendre la nature de sa relation avec Guillaume, Clotilde Mélisse observe les souvenirs qu’elle sort de sa tête, le temps d’un voyage en train direction Heidelberg. Tandis que par la fenêtre défilent des paysages de fin du monde, Clotilde revient sur les événements saillants de son existence : la découverte de la poésie dans la bibliothèque maternelle, le féminicide parental, l’adolescence et ses pulsions……
Proust, roman familial (Laure Murat)
Un texte qui médite sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.
Psychopompe (Amélie Nothomb)
Psychopompe : dans la mythologie, « qui conduit les âmes des morts ».
Amélie Nothomb partage ici un nouveau passage de sa vie où elle dévoile sa passion pour les oiseaux, pour l’écriture, qui l’a aidée à ne pas sombrer, avant de lui permettre de prendre son véritable envol, celui d’une écrivaine capable de parler aux morts.
Sous l’écorce (Agnès Ledig)
Ce titre fait partie de la collection « secrets d’écriture » consacrée à l’art d’écrire. Agnès Ledig raconte ici les circonstances douloureuses de la naissance de l’écriture, la dimension thérapeutique des mots, le rêve d’une autre société construite sur des valeurs humaines essentielles.
Suite inoubliable (Akira Mizubayashi)
L’auteur d’«Âme brisée» raconte l’histoire de Pamina, embauchée dans l’atelier d’un fameux luthier parisien, et qui se voit confier un violoncelle très précieux. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre.
Triste tigre (Neige Simon)
Le récit de Neige Simon nous fait entrer dans la communauté de celles et ceux qui ont connu « l’autre lieu », celui de la nuit et du mal, qui ont su s’en extraire mais qui en sont à jamais marqués et se tiennent ainsi à la frontière des ténèbres et du jour. Nulle résilience, aucun oubli ni pardon. Juste tenter de tenir debout, écrire son récit comme une « petite bombe artisanale » qu’on fait exploser tout seul chez soi, dans l’intimité de la lecture.
Veiller sur elle (Jean-Baptiste Andrea)
Mimo, sculpteur de génie, mais pauvre, rencontre Viola, héritière d’une famille gênoise prestigieuse. Côte à côte, ils vont traverser la moitié du XXème siècle dans l’Italie fasciste, tour à tour amis ou ennemis, sans jamais pouvoir vivre leur attirance ou s’en défaire. Et sans trahir jamais le serment qu’ils se firent le jour de leur rencontre.
Le vieil incendie (Elisa Shua Dusapin)
Après quinze ans d’éloignement, deux sœurs, dont l’une a perdu l’usage de la parole, se retrouvent dans la maison du Périgord où elles ont grandi et qu’elles doivent vider en quelques jours.
L’auteure confronte les sentiments entre les deux sœurs que le silence a séparées.