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Résumés de quelques romans
 

AVEC LES FÉES (Sylvain Tesson). L’écrivain est parti sur mer et sur terre le long des côtes de la Galice jusqu’au nord de l’Ecosse. Le récit qu’il en tire mêle Histoire, rêverie, philosophie et contemplation.

LA BIBLIOTHÈQUE GELÉE (Patrick Cloux). L’auteur signe un livre émouvant, l’histoire d’un couple qui a partagé une vie de 40 ans, une existence marquée par leur amour inébranlable l’un pour l’autre comme pour les livres. La femme meurt mais les livres demeurent et disent son absence. Roman sur le deuil qui met face à face la courte temporalité d’une vie de couple et l’intemporalité de la littérature.

 

CAMILLE, SOLEIL LEVANT (Françoise Bourdon). Aux côtés de peintres impressionnistes et de personnalités d’une époque en pleine ébullition, les portraits de Camille et Flora, mère et fille, qui se battent pour écrire leur destin. De 1867 à 1919, leurs vies seront jalonnées de rencontres avec des personnalités emblématiques, à la croisée de deux siècles (Louise Michel, Monet, Bazille…) et elles traverseront ces années turbulentes jusqu’à la Grande Guerre.

CE QUE JE SAIS DE TOI (Eric Chacour). Ce roman raconte l’histoire de Tarek, un jeune médecin qui suit les traces de son père en reprenant le cabinet familial et qui ouvre un dispensaire dans le quartier défavorisé de Moqattam, dans l’Egypte conservatrice des années 1980. Mais l’amour impossible entre Tarek et Ali, un jeune homme issu de ce quartier de Moqattam, chamboule ce destin bien tracé, menant Tarek à s’exiler vers Montréal.

Eric Chacour est un écrivain québécois né à Montréal de parents immigrants égyptiens. Son roman a notamment obtenu le prix Femina des lycéens 2023 et le prix des libraires 2024.

CETTE NUIT LA MER EST NOIRE. MÉMOIRES D'UNE FEMME LIBRE. Florence Arthaud. (Ed. Arthaudpoche, 2016. Cote 92, vécu). Autobiographie.

Il nous arrive parfois de traverser en nos vies des périodes difficiles. Elles peuvent être soudaines, comme en ce livre – tomber à la mer – ou plus durables comme une séparation, une maladie ou des difficultés financières.

Avec humour et gentillesse, Florence Ar­thaud raconte qu'elle est tombée à l'eau… à 30 kilomètres des côtes. Alors que son bateau, qui ne contient plus que son chat, s'éloigne, elle raconte. Entre désastre et sauvetage – puisqu'elle a survécu – elle ajoute son récit de vie.

Le livre est captivant, court et facile à lire, généreux même.

Mêlant poésie et aventures, elle raconte avec délicatesse et honnêteté les petits et les grands moments de sa vie et, cette nuit-là, sa mésaventure. On y cherche peut-être l'ex­pression de grands principes, mais c'est avec simplicité, au fil de son existence, que l'on dé­couvre la volonté de Florence Arthaud d'être libre, qui plus est d'être une femme libre dans un milieu encore très masculin. Elle y réussit, puisqu'elle a été la première femme à gagner une grande course à la voile en solitaire. S'y ajoute l'appel de la mer et du vent, de la voile, un univers en soi, à connaître ou à vivre, à découvrir ou redécouvrir, même depuis nos montagnes.

Il est bon de savoir que cette fois-là, la chance et les secours ont été particulière­ment efficaces. Retrouver une personne tom­bée dans l'immensité de la mer est difficile. Comme ça l'est parfois de se retrouver soi-même et de continuer, de progresser, avec paix et lucidité.

Bonne lecture ! (Christophe Barbey)

 

LE CHANT DU PROPHÈTE (Paul Lynch). Ecrivain irlandais, Paul Lynch a obtenu pour ce livre en 2023 le prestigieux prix Booker (prix créé en 1968, le plus important prix littéraire remis annuellement à des romans de fiction rédigés en anglais).

Roman dystopique (au contraire de l’utopie, la dystopie présente une vision cauchemardesque du monde afin de montrer dans quel chaos nous pourrions être plongés), c’est l’histoire d’une femme qui lutte pour protéger sa famille, alors que l’Irlande sombre dans le totalitarisme.


LE CHÂTEAU DES RENTIERS (Agnès Desarthe). Rêvant d’un espace communautaire où bien vieillir entre amis, Agnès Desarthe se remémore l’immeuble de ses grands-parents maternels, sis à la rue du Château des rentiers, dans le XIIIème arrondissement de Paris. Hâvre de paix pour retraités juifs, cette tour de Babel emplit l’enfance de l’auteure de voix passionnées, de chansons yiddish, d’odeurs de pâtisseries slaves et de tendresse partagée.

LA CITÉ AUX MURS INCERTAINS (Haruki Murakami) : Une histoire d’amour mélancolique entre deux êtres en quête d’absolu, une ode aux livres et à leurs gardiens, une parabole puissante sur l’étrangeté de notre époque.

LE COMBAT DES VIERGES, Laurent Eltschinger, 208 p., éditions Montsalvens, 2021. Cote Elt. Les Editions Montsalvens nous ont habitué à des romans policiers étranges. L’énigme de celui-ci se déploie entre crime et catholicisme, avec une touche de … À vous de le découvrir ! (Christophe Barbey)

CRÉPUSCULE (Philippe Claudel). Aux confins d’un « Empire » non nommé, dans ce qu’on devine être le début du 20ème siècle, entre les murs et paysages d’une petite ville perdue à l’extrémité neigeuse du monde, le curé est retrouvé le crâne fracassé par une pierre : qui a pu commettre un tel acte ?

 

DANS LA FORÊT DES LARMES (Glendy Vanderah). L’auteure de « Là où les arbres rencontrent les étoiles » offre ici une parenthèse enchantée, un hymne à la nature, au pardon et à la vie ; un roman sur le pouvoir réparateur de la nature, une invitation à la résilience. 

DANS LE VENTRE DE KLARA (Régis Jauffret). De juillet 1888 à avril 1889, Klara Hitler porte dans son ventre celui qui est destiné à devenir l’incarnation du mal absolu. Neufs mois durant lesquels Klara est traversée, habitée, partagée entre l’amour pour son enfant à venir et les visions qu’elle reçoit malgré elle des crimes que ce fœtus, une fois devenu homme, commettra contre l’humanité tout entière. Peu d’auteurs ont su explorer l’indicible avec le génie narratif dont fait preuve Régis Jauffret.

DE NOS BLESSURES UN ROYAUME (Gaëlle Josse) : Agnès, danseuse, tourne un jour le dos à sa vie et part pour un périple de sept jours et mille kilomètres. Dans son sac, un livre, la raison de son voyage à l’autre bout de l’Europe. Un livre lumineux sur la quête de soi.

DU MÊME BOIS (Marion Fayolle). Originale évocation de la vie dans une ferme ardéchoise du XXème siècle, où l’histoire se reproduit de génération en génération. Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie révèle ce qui s’imprime par les failles et les blessures familiales.

EN VÉRITÉ ALICE (Tiffany Tavernier). Alice vit sous emprise, victime d’un homme manipulateur et violent. Reste à savoir comment cette jeune femme repliée sur elle-même parviendra à sortir de la bulle de déni dans laquelle elle s’est enfermée. Un formidable portrait de femme et une incroyable traversée des ténèbres.

L'ÉTÉ OÙ JE SUIS DEVENUE VIEILLE (Isabelle de Courtivron). « On est capable de parler de vieillesse que si toute jeunesse n’est pas morte en soi ». Isabelle de Courtivron livre un récit intime, sans fard, qui parlera à des milliers de femmes. Elle interroge le vieillissement au féminin, dans une société où les inégalités entre hommes et femmes se jouent à tous les âges. Elle montre cette étape de l’existence sous un jour nouveau, et permet aux lecteurs de la vivre par anticipation.

ET VOUSN PASSEREZ COMME DES VENTS FOUS (Clara Arnaud). Interrogeant notre rapport au sauvage, Clara Arnaud offre une plongée saisissante, minutieusement documentée, dans la vie pastorale moderne. Elle signe un roman sensuel, immersif et tellurique, célébrant la beauté de la montagne sans taire sa violence.

FASCINATION PACIFIQUE , Joseph Deiss. 225 p. L’Aire 2020. Cote 919.Nos anciens Conseillers Fédéraux ont la plume facile. Joseph Deiss, que j’ai eu l’honneur d’avoir comme professeur et qui présida l’Assemblée Générale des Nations Unies, nous emmène dans le bien-nommé « Pacifique » ; à vous de voir comment et pourquoi ! (Christophe Barbey)

LA FILLE DE L'OGRE (Catherine Bardon). L’auteure de la saga « Les Déracinés », amoureuse de la République dominicaine, raconte ici le bouleversant destin de Fior de Oro Trujillo, la fille d’un des plus sinistres dictateurs que la terre ait porté.

HEUREUX LES FÊLÉS CAR ILS LAISSENT PASSER LA LUMIÈRE (Raphaëlle Giordano). Henriette n’a pas que son prénom de décalé. Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent d’architecte d’intérieur, qu’elle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter d’elle-même. Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable.

L'HÔTEL DES OISEAUX (Joyce Maynard). Blessée par la vie, Amelia trouve refuge dans un pays d’Amérique centrale, entre les murs d’un hôtel délabré où elle s’investit pour le rénover. Elle croise alors la route d’hommes et de femmes comme elle marqués par la vie, venus se reconstruire dans un lieu chargé de mystères.

LES INDULGENCES (Pascale Kramer). Automne 1977 : Clémence, 13 ans, est venue aider au déménagement de sa grand-mère, veuve depuis peu. Il y a là Vincent, son oncle, homme à femmes, commissaire-priseur de renom, dont Clémence est amoureuse. Cinq ans plus tard, elle en devient la maîtresse occasionnelle. Cette aventure ébranle la famille et c’est vers Clémence que vont les reproches.

L'INCONNUE DU PORTRAIT (Camille de Peretti). En 1910, à Vienne, Gustave Klimt peint son « Portrait d’une dame », tableau à l’histoire mouvementée et au modèle inconnu. Camille de Peretti imagine l’histoire de cette femme et de ses descendants dans une fresque s’étendant de Vienne à Manhattan et mêlant secrets, amours et drames.

LES INSTANTS SUSPENDUS (Philippe Delerm). Recueil de textes courts, petits écrits sur des sujets simples dont Delerm a le secret : on flâne, le nez en l’air, on savoure le moment présent et on se dit que la vie est belle quand on la regarde de plus près.

 

JACARANDA (Gaël Faye) :

Après « Petit Pays », paru en 2016, Gaël Faye revient avec « Jacaranda », qui n’est cependant pas une suite de son premier roman. C’est l’histoire de Milan, métis franco-rwandais, qui entend parler du génocide perpétré dans le pays de sa mère, en 1994, et qui se confronte au refus de celle-ci de parler de cette histoire qu’elle a refoulée dans un passé pour elle révolu. Une fois adulte, Milan décide de parcourir ce pays pour comprendre comment un tel déchaînement de violence a pu s’y dérouler.

JAMAIS SANS MOI , Maud Ankaoua, Eyrolles, 353 pages, cote « ank ».Maud Ankaoua nous avait ébloui avec son « Kilomètre zéro », une histoire de recherche de soi et de mystère dans les montagnes du Népal ; elle nous avait tenu en haleine avec « Respire », encore une recherche de soi, en Thaïlande, mais dans les domaines du commerce et de la famille. Elle nous revient avec une histoire d’amour, toujours aussi palpitante, sur le chemin de St-Jacques, un amour qui ne s’ignore pas soi-même, pour mieux donner aux autres. À lire absolument – ou pas. (Christophe Barbey)

LES JARDINS DE TORCELLO (Claudie Gallay) :

Torcello est une île vénitienne où Jess, l’héroïne du livre, trouve un travail chez un fameux avocat pénaliste, Maxence, qui occupe une propriété au charme suranné et poursuit le projet de reconstruire les jardins qui bordent sa maison, mais sont livrés au ravage de la montée des eaux.

J'EMPORTERAI LE FEU (Leïla Slimani) : Leïla Slimani clôt ici sa trilogie « Le Pays des autres » avec un volet plus personnel. « Si votre maison brûlait, qu’emporteriez-vous ? J’emporterais le feu, répondit Jean Cocteau. Après les grands-parents, les parents et aujourd’hui le personnage de Mia, c’est sa voix que l’on entend, ses combats, ses peurs, ses espoirs. Elle emporte le feu, pour que la passion ne s’éteigne pas.

LE JOUR  J'AI OUVERT LES YEUX. Anand Dilvar. (Éditions Jouvence, 2018 pour l’édition française. Cote DIL). Roman.
Partir. Le voyage intérieur total ou presque, l’esprit sans le corps : huit mois dans le coma : conscient de tout. Faire la paix avec soi-même, faire la paix avec la vie, faire la paix avec son corps ou même avec la mort. Faire la paix avec celles et ceux qui ne savent pas que vous les entendez, celles et ceux qui vous veulent du bien, ou non, accepter son guide intérieur puis dialoguer avec lui. Et petit à petit revivre. Autrement.
Un livre fort, à lire comme un coup de tonnerre, portant totalement immobile et silencieux…  Prisonnier à l’intérieur de soi-même, de son corps hors service, entreprendre le dialogue intérieur le plus complet, le plus essentiel.

Et si notre monde, soudain quasiment arrêté, était en train de vivre quelque chose de semblable ?
Comment voulons-nous revivre et que sommes prêts à laisser derrière-nous ?  
Les livres, les cultures et les savoirs, savoir-être et savoir aimer ne disparaîtront pas; pour le reste, c’est à nous d’en décider ! Pour que tout le monde vive !
Bonne lecture ! (Christophe Barbey) 

UNE JOURNÉE DE CHIEN (Sander Kollaard). En ce samedi matin d’été, à peine éveillé, Henk rassemble les pièces du puzzle de son existence bien ordinaire. A cinquante-six ans, encombré d’un embonpoint qu’aucun footing ne parvient à éliminer, il aime à se définir comme un homme réfléchi. Infirmier dans un service de soins intensifs, ce divorcé sans histoire est désormais en ménage avec Canaille, son vieux chien. Mais aujourd’hui, des événements, à première vue anodins, viennent raviver ce qu’il croyait éteint : le désir de s’émerveiller, de se lier et d’aimer.

LA LANGUE DES CHOSES CACHÉES (Cécile Coulon).  Récit vif et puissant contant les premières expériences tourmentées d’un jeune guérisseur qui se rend à la tombée du jour dans un village reculé. Sa mère lui toujours dit : « Ne laisse jamais de traces de ton passage ». Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là…

LA LONGE (Sarah Jollien-Fardel) : Après le succès de son premier roman « Sa préférée », Sarah Jollien-Fardel revient avec « La Longe » et raconte l’histoire de Rose qui doit faire face au décès de sa petite fille. Rose ne parvient pas à surmonter cette douleur, au point de devenir un danger pour elle-même et pour les autres, au point de demeurer attachée et recluse. Un jour cependant, Rose percevra une présence inconnue derrière sa porte close, laissant filtrer les phrases d’un livre grâce auquel elle retrouvera la lumière et la paix.

LA LOUSIANE (Julia Mayle). En 1720, la Supérieure de la Salpêtrière est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane pour épouser les colons français. Parmi elle trois amies improbables qui ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers. Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité, traverser une vie faite de chagrins d’amour, de naissances, de deuils et d’une amitié forgée dans le feu.

LA MAGIE DU RANGEMENT. Marie Kondo. (First Editions, 2015. Cote 159.965). Vie pratique.

A moins que votre monde ne se termine à la porte de votre maison, Marie Kondo ne rangera pas le monde pour vous. Quoi que ; il en a parfois besoin et si on commençait par chez soi ?

Son livre « La magie du rangement » vous aidera assurément à ranger chez vous et se révélera même d'un indiscutable secours dans les cas de désordre grave.

Premier enseignement, le désordre n'est pas endémique. Avec un peu d'organisation, il est possible de le faire disparaître à tout jamais… C'est vrai et ce n'est pas difficile. Un livre encourageant et utile. Ensuite, ne gardez que les objets que vous aimez ou presque ! Et suivent plein d'astuces pour les ranger, voir pour aimer les endroits où vous les mettez ! Mais je ne vais pas vous raconter le livre. A vous de voir si vous voulez tenter l'effort ou vous y intéresser.

Le style est un peu technique et un peu répétitif. Mais le lire d'un coup n'aurait pas de sens ; il faut pratiquer chaque chapitre, parfois longuement. Par ailleurs de par chez nous et lorsque cela est possible, on préféra le recyclage au sac-poubelle. Le style est parfois aussi un peu mystique ; saluer sa maison et toucher ses objets pour ressentir leur rôle actuel dans votre vie. Mais là où elle a raison, là où elle est d'une immense lucidité pour une personne qui a fait du rangement sa vie professionnelle, c'est lorsqu'elle nous précise que ranger n'est pas un but en soi ; c'est juste une façon d'aller mieux et plus loin dans nos vies, c'est un outil nécessaire et une source d'inspiration !

Magique cela ? Ou juste une vie bien rangée ?

Bonne lecture à vous et si nécessaire : bon rangement ! (Christophe Barbey)

MAIS QUI A TUÉ VOLTENAUER ? , Xavier Michel, 170 p., Slatkine 2022. Cote Mic.

Xavier Michel est membre du duo « Aliose », mais aussi écrivain ! Il nous offre ici un roman policier drôle et léger … un délice !Mais peut-on rire d’un meurtre ? Ou du milieu littéraire romand, à Morges, durant les « livres sur les quais » ? À peine sorti, ce livre est déjà un grand succès de librairie. Régalez-vous ! (Christophe Barbey)

LA MAISON AUX SORTILèGES (Emilia Hart). Trois époques différentes (2019, 1942, 1619), trois femmes victimes de la domination des hommes et de l’injustice, trois histoires reliées par le même pouvoir : celui de la nature. Chaque destin est différent, mais le fil qui les relie se dévoile de chapitre en chapitre.

MALGRÉ NOUS (Claire Norton). Un roman qui nous happe du début à la fin. On se laisse porter par les personnages très attachants et une histoire qui nous réserve bien des surprises et de nombreuses émotions. On a tous en nous une part de Théo ou de Maxime, de par leurs failles, leur amour, leur amitié et leur force au travers des épreuves de la vie, du quotidien.

MINUIT à LA CHARMANTE LIBRAIRIE  (Jenny Colgan). Jenny Colgan est une romancière écossaise qui connaît un succès fulgurant dans les années 2000 avec des séries romantiques qui séduisent des millions de lecteurs à travers le monde.

Elle offre ici une comédie pleine de charme et de douceur, nous plongeant dans une ambiance de Noël magique au cœur des rues pittoresques d’Edimbourg.

MON SOUS-MARIN JAUNE (Jon Kalman Stefansson). Un écrivain qui ressemble beaucoup à l’auteur aperçoit Paul McCartney dans un parc londonien en août 2022. L’ancien Beatles est le héros de sa jeunesse et l’auteur rêve de lui parler. Mais il lui faut d’abord préparer cette conversation, trier ses souvenirs et mettre de l’ordre dans l’écheveau de ses émotions. C’est à ce voyage dans le temps que nous invite le sous-marin jaune.

L'ORDRE DU JOUR. Eric Vuillard. (Actes Sud, Prix Goncourt 2017. Cote VUI). Roman historique.

Un livre magnifique, court et d’un style facile à lire, mais qui interpelle la conscience humaine, on l’espère constructivement.

Une description historique détaillée et vi­vante, drôle parfois, d’une période très sombre de notre histoire: les années 20 à 50 du siècle précédent, la montée du nazisme et l’annexion de l’Autriche; période qui est ensuite directe­ment mise en relation avec certains phénomènes encore présents ou actuels, soit l’influence bonne ou mauvaise de l’industrie et de la finance.

Ce livre – et l’audience que lui accorde alors ce prix prestigieux qu’est le Goncourt – ne sont pas des actes innocents. Suite à cette lecture, resterons-nous passifs et donc complices ou aurons-nous les moyens d’agir autrement ? Par cette excellente mise en exergue d’une triste réalité historique, même romancée, Eric Vuil­lard est-il à même de susciter le sens critique de la lectrice, du lecteur et de le porter de cette compréhension vers l’action ? Ce sera à vous d’y répondre !

Personnellement, j’aurais préféré voir les sources mieux décrites, mais aussi voir mieux évoquées les alternatives et les solutions, car elles existent et d’autres, dont je fais partie, les appellent plus clairement de leurs vœux.

Il est utile de rappeler que nous sommes toutes et tous consommatrices et consommateurs et que par nos caisses de pensions, nous sommes aussi pour la plupart actionnaires. Ainsi à notre mesure, modeste ou grande, nous influençons nous aussi sur la marche du monde, sur l’action et l’avenir des grandes et petites industries, sur les solutions à apporter pour la transition énergé­tique ou plus simplement sur l’épanouissement de toutes et tous sur notre bienaimée planète, en une civilisation qui est souhaitée heureuse et durable.

Bonne lecture ! (Christophe Barbey)

OÙ VONT LES LARMES QUAND ELLES SÈCHENT (Baptiste Beaulieu). Médecin le jour, écrivain la nuit, Baptiste Beaulieu met en scène Jean, médecin comme lui, qui fait ses visites à vélo, dont le cabinet a trop de patients qui débordent de la salle d’attente. Tous les jours, Jean entend leurs histoires. Il lui arrive de se mettre en colère, mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes...

LA PASSEUR DE LIVRES (Carsten Henn). Un vieux libraire, chaque soir, livre à ses clients qui ne peuvent plus se déplacer à la librairie, les ouvrages qu’ils ont commandés. Une petite fille va décider de l’accompagner dans ses tournées et ces deux êtres attachants vont s’apprivoiser au fil des pages, faisant de ce roman « feel good » une ode à l’amitié, à la solidarité et à la lecture.

PAUVRE FOLLE (Chloé Delaume). Dans toutes les histoires d’amour se rejouent les blessures de l’enfance : on guérit ou on creuse ses plaies. Pour comprendre la nature de sa relation avec Guillaume, Clotilde Mélisse observe les souvenirs qu’elle sort de sa tête, le temps d’un voyage en train direction Heidelberg. Tandis que par la fenêtre défilent des paysages de fin du monde, Clotilde revient sur les événements saillants de son existence : la découverte de la poésie dans la bibliothèque maternelle, le féminicide parental, l’adolescence et ses pulsions.

LES PETITES MUSIQUES (Roland Buti). Le cinquième roman de l’auteur lausannois Roland Buti conte le destin de deux adolescents qui prennent la tangente dans le monde très conservateur du Jura vaudois des années 1960 : Jana, enfant libre et indocile et Ivo, son demi-frère, qui fait de son mieux pour la protéger. Dans cette petite ville des montagnes jurassiennes où vit la famille, des centaines d’ouvrières et d’ouvriers assemblent des caméras et des boîtes à musique vendues partout dans le monde. Mais à la fin des années 60, cette industrie décline et Jana est enfermée. Implacable, la société menace de broyer celle qui refuse d’en être un rouage

PRINCESSE CELTE (Philippe Favre – Olivier May). Ce roman historique écrit collectivement, appuyé par de nombreuses sources archéologiques, restitue ce moment étonnant de notre passé : le pouvoir aux mains des femmes. En 499 avant J.-C., Aruna, fille d’un chef celte du Valais de l’âge de fer, perd sa liberté et est contrainte de faire partie d’un convoi qui va l’emmener à travers les Alpes jusqu’en Bourgogne.

PROUST, ROMAN FAMILIAL (Laure Murat). Un texte qui médite sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.

 

PSYCHOPOMPE (Amélie Nothomb). Psychopompe : dans la mythologie, « qui conduit les âmes des morts ».

Amélie Nothomb partage ici un nouveau passage de sa vie où elle dévoile sa passion pour les oiseaux, pour l’écriture, qui l’a aidée à ne pas sombrer, avant de lui permettre de prendre son véritable envol, celui d’une écrivaine capable de parler aux morts.

QUAND ARRIVENT LES CHEVAUX (Marc Lavoine). Dans un monde dont les repères s’effacent, où les identités se confondent, où le temps ne semble pas toujours s’écouler dans le même sens, un fils se tient au chevet de sa mère en train de vivre ses derniers jours. Un livre de l’auteur, compositeur, interprète, comédien et écrivain Marc Lavoine qui avait déjà publié en 2015 « L’homme qui ment ».

LES RENAISSANCES (Agnès Martin-Lugand). A la faveur du comptoir d’un bistrot et du hasard, un homme et une femme font connaissance. Rebecca est une romancière en mal d’inspiration qui voit sa vie lui échapper, Lino est un artisan passionné d’histoire de l’art, rongé par son passé et sa quête d’absolu. Il se livre à elle avant de disparaître. Elle se lance sur ses traces avec le projet fou de faire de lui le héros de son prochain roman.

RÉPONDRE à LA NUIT (Agnès Ledig) : Témis habite une petite maison à la lisière d’une majestueuse forêt des Vosges. Elle aime arpenter seule les sentiers forestiers la nuit, observer la vie de la nature et chasser à l’arc dans le respect du vivant. Autour d’elle, de nombreux êtres sensibles et engagés, mais aussi des prédateurs. Quand un meurtre survient dans le petit village, les sentiments s’affrontent et les secrets se dévoilent….

LE RÊVE DU JAGUAR (Miguel Bonnefoy) :

Jeune auteur français et vénézuélien, Miguel Bonnefoy vient d’obtenir avec ce livre le Grand Prix du roman de l’Académie française.

Il y raconte l’histoire d’une mendiante de Maracaibo, au Venezuela, qui recueille un nouveau-né sur les marches d’une église sans se douter du destin hors du commun qui attend le petit orphelin. Dans un style flamboyant, l’auteur campe le tableau d’une extraordinaire famille dont la destinée s’entrelace à celle du Venezuela.

SOIXANTE KILOS DE SOLEIL (Hallgrimur Helgason).  Soixante kilos de soleil se déroule dans l’un des pays les plus froids - l’Islande -, les plus pauvres et les plus sombres d’Europe à l’aube du XXème siècle, où la vie en hiver est une quarantaine sans fin. Par le portrait d’un petit village et d’un individu, Hallgrimur Helgason raconte avec un souffle prodigieux l’histoire d’une nation entière.

SOUS L'ÉCORCE (Agnès Ledig). Ce titre fait partie de la collection « Secrets d’écriture » consacrée à l’art d’écrire. Agnès Ledig raconte ici les circonstances douloureuses de la naissance de l’écriture, la dimension thérapeutique des mots, le rêve d’une autre société construite sur des valeurs humaines essentielles.

LES SOUVENIRS OUBLIÉS NE SONT JAMAIS PERDUS  (Caroline Valentiny) . « Chose étrange que la mémoire. Elle file et voilà que dans les interstices surgit le passé avec une précision extraordinaire. Se peut-il qu’à la fin, à la toute fin, quand la vie part à vau-l’eau, les choses nous apparaissent ? »

Caroline Valentiny compose une ode au bonheur fragile où s’enroulent deux vies minuscules avec une infinie délicatesse.

SUITE INOUBLIABLE (Akira Mizubayashi). L’auteur d’« Âme brisée » raconte l’histoire de Pamina, embauchée dans l’atelier d’un fameux luthier parisien, et qui se voit confier un violoncelle très précieux. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre.

TANT QUE FLEURIRONT LES CITRONNIERS (Zoulfa Katouh). Jeune auteure canadienne aux racine syriennes, Zoufa Katouh raconte le printemps arabe qui a éclaté en Syrie en 2011, entraînant dans son sillage la répression et la terreur orchestrées par Bachar-el-Assad. Un hommage à la Syrie, à sa culture et aux gens qui y vivent.

TATA (Valérie Perrin) :

Après « Les Oubliés du dimanche » et « Changer l’eau des fleurs », Valérie Perrin revient avec « Tata », l’autre nom de Colette, femme sans histoire croyait-on, jusqu’au jour où sa nièce apprend son décès par un appel téléphonique de la police. Le problème, c’est que Colette a déjà été enterrée il y a trois ans…. Sa nièce va mener l’enquête et découvrir une incroyable histoire familiale.

TENIR DEBOUT (Mélissa Da Costa) :

Une audacieuse histoire d’amour sur fond de handicap. Mélissa Da Costa explore la reconstruction d’un couple dans lequel l’homme se relève d’un terrible accident mais dont l’amour va réussir à survivre aux épreuves en surmontant toutes les étapes du deuil.

TRISTE TIGRE (Neige Simon). Le récit de Neige Simon nous fait entrer dans la communauté de celles et ceux qui ont connu « l’autre lieu », celui de la nuit et du mal, qui ont su s’en extraire mais qui en sont à jamais marqués et se tiennent ainsi à la frontière des ténèbres et du jour. Nulle résilience, aucun oubli ni pardon. Juste tenter de tenir debout, écrire son récit comme une « petite bombe artisanale » qu’on fait exploser tout seul chez soi, dans l’intimité de la lecture.

 

UN AVENIR RADIEUX (Pierre Lemaître) : Après « Le Grand monde » et « Le Silence et la colère » Pierre Lemaître revient avec le troisième volet de sa fresque intitulée « Les Années glorieuses ». On continue à suivre la famille Pelletier, entre Paris et Prague, en 1959 : action, émotion, espionnage, guerre froide….

VEILLER SUR ELLE (Jean-Baptiste Andrea)

Mimo, sculpteur de génie, mais pauvre, rencontre Viola, héritière d’une famille gênoise prestigieuse. Côte à côte, ils vont traverser la moitié du XXème siècle dans l’Italie fasciste, tour à tour amis ou ennemis, sans jamais pouvoir vivre leur attirance ou s’en défaire. Et sans trahir jamais le serment qu’ils se firent le jour de leur rencontre.

LA VIE HEUREUSE (David Foenkinos). Voilà un roman fidèle à la touche Foenkinos : l’idée d’une deuxième chance et l’importante place de l’amour dans la trajectoire d’une vie. Les amateurs ne seront pas perdus et les nouveaux lecteurs apprécieront.

LA VIE QUI RESTE (Roberta Recchia). Le roman de la résilience. L’histoire d’une blessure secrète et incurable. Comment, avec le temps, un couple parvient à retrouver le lien qui les unit.

Premier roman de Roberta Recchia, « une prouesse d’écriture qui commence en romance, s’enchaîne en polar et s’ouvre au final sur une merveilleuse morale contemporaine ». (Corriere della Sera).

LE VIEIL INCENDIE (Elisa Shua Dusapin). Après quinze ans d’éloignement, deux sœurs, dont l’une a perdu l’usage de la parole, se retrouvent dans la maison du Périgord où elles ont grandi et qu’elles doivent vider en quelques jours.

L’auteure confronte les sentiments entre les deux sœurs que le silence a séparées.

LE VIOLON DU SOUVENIR (Françoise Marotte). En 1996, Eléonore se rend dans un refuge pour y adopter un chien. Elle va faire là la connaissance de Rachel Horowitz, responsable du refuge. Celle-ci a sur son bureau une vieille photo jaunie sur laquelle pose une petite fille qui tient contre elle un violon. Rachel raconte à Eléonore qu’il s’agit de Myriam Edelmam, qui avait 12 ans en 1939 et qu’elles étaient comme deux sœurs. En lui racontant son histoire, Rachel va plonger Eléonore dans une époque épouvantable, troublée et douloureuse, également source d’un terrible secret de famille

VIVRE TOUT BAS (Jeanne Benameur) : Il y a une femme, jamais nommée mais universellement connue, qui a perdu son fils ; il y a Jean, qui l’accompagne et qui veille ; il y a une gamine un peu sauvage, mutique. Ensemble, ils vont panser leurs blessures, se réparer, faire le choix de vivre et d’avancer. Une ode à la résilience.

VOUS PARLER DE MON FILS (Philippe Besson) : Dans ce puissant réquisitoire contre la violence ordinaire, la bêtise et l’intolérance, Philippe Besson analyse les mécanismes insidieux du harcèlement, tout en interrogeant les failles de l’institution scolaire et l’impuissance des adultes face à l’un des pires fléaux de notre époque.

LES YEUX DE MONA (Thomas Schlesser). « Les yeux de Mona » n’est pas seulement un roman d’initiation à l’art, il est aussi un conte universel : cinquante-deux semaines, c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux. Ensemble il vont sillonner Le Louvre, Orsay et Beaubourg.


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